My bad habits lead to you.

C'était un de ces jours où Sirius terminé le travaille tard. Alors, il s'était installé devant la télé pour manger seul. Il avait ensuite tout nettoyé, faisant un brun de ménage dans le lieu de vie que son meilleur ami avait accepté de partager avec lui. Il avait ensuite regagné sa chambre dans l'intention de réviser ses cours. Et c'est ce qu'il avait fait, jusque très tard. C'était sans doute la raison qui l'avait poussé à s'endormir sur ses cahiers, dans une position pas du tout confortable. 

Remus sursauta en entendant du bruit. Est-ce que quelqu'un essayé de pénétrer à l'intérieur de l'endroit sans y être invité ? Il se redressa en poussant un petit grognement. Il se frotta les yeux pour essayer de faire disparaître le voile du sommeil. Il jeta ensuite un regard à l'heure, se rendant compte qu'il était si tard. Où tôt suivant l'heure à laquelle on se réveille. Il gémit faiblement, se redressant sur son siège. Il prit le temps de se concentrer sur les bruits qu'il y avait à présent. 

Le bruit ne se calma pas, au contraire. C'était pire. Qu'est-ce qui se passait bon sang ? Il quitta sa chaise et son bureau, se dirigea lentement et prudemment vers l'endroit d'où cela provenait. L'odeur ne lui était pas inconnue, ce qui signifiait que la personne qui était responsable de tout ce raffut n'était autre que Sirius. Ce qui n'était pourtant pas dans ses habitudes. Enfin, sauf, peut-être lorsqu'ils faisaient la fête à Poudlard avec James. Il découvrit son meilleur ami dans le canapé, dans une position assez étrange, mais cela ne l'arrêta pas, au contraire. Il s'avança plus pour venir vers lui. C'est là qu'il fut frappé par l'odeur de l'alcool, est-ce qu'il avait trop bu ? 

- Sirius ? Appela-t-il inquiet.

Il s'accroupit près du canapé, tendant une main pour venir repousser quelques mèches du visage de celui-ci. 

- Est-ce que tu veux que je t'aide à aller dans ta chambre ? Tu vas attraper froid à dormir sur le canapé. Souffla-t-il d'une voix douce. 

Remus voulait comprendre ce qui avait poussé Sirius à boire autant, est-ce qu'il en était la cause ? Est-ce que son meilleur ami avait des problèmes ? Il espérait qu'il pourrait le découvrir et l'aider en cas de besoin. Il l'avait dit à celui-ci, il ne voulait pas être un poids. C'est pourquoi il avait pris en douce ce travail au magasin de sucrerie. Il espérait que celui-ci ne lui en voudrait pas de mêler travail et étude. Il soupira en l'observant, impuissant face à son ivresse. 

- Qu'est-ce qui t'est arrivé Pad ? 

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Il ne comprenait pas pourquoi il avait bu autant, son haleine sentait beaucoup trop l’alcool et Remus était certain qu’il pourrait deviner ce qu’il avait bu, s’il se penchait pour renifler. Au moins, il pourrait toujours lui donner une potion de Fleamont et même l’aider à regagner son lit pour éviter qu’il n’attrape froid ici. Pas que le canapé n’était pas l’endroit le plus confortable, mais il préférait le savoir en sécurité dans sa chambre. Le surnom offert par Sirius le fit sourire, sans doute, était-il si ivre qu’il le confondait avec une conquête d’un soir. C’était à la fois flatteur et triste. Par ce que ce n’était pas pour lui.

- Beauté fatale ? Tu es plus ivre que ce que j’imaginais.

Remus l’observait, son meilleur ami semblait lutter pour ne pas s’endormir. Mais est-ce qu’il y parviendrait longtemps ? Bonne question. Au pire des cas, il savait qu’il serait capable de le porter jusqu’au lit. Il se demandait ce qui avait poussé son meilleur ami à boire autant. Est-ce que de mauvais souvenirs étaient revenue à la surface ? Il fronça les sourcils en l’entendant s’excuser et lui dire qu’il méritait mieux. Il ne comprenait pas ce qu’il voulait dire par là, Sirius n’avait rien fait de mal. Ce n’était pas un crime de boire et de finir à moitié torcher sur le canapé. Il voulait juste s’assurer qu’il irait bien. De l’eau, il devait lui faire boire beaucoup d’eau pour atténuer sa gueule de bois demain matin.

- Tu n’as rien fait de mal Pad’… Tu n’as pas à t’excuser.

Il caressa doucement ses cheveux, essayant de réconforter son ami comme il pouvait. En le voyant tendre les bras vers lui en réclamant un câlin, Moony ne put être qu’attendrit. Il soupira amusé, avant de venir le prendre dans ses bras. Frottant son dos tendrement. Si cela pouvait aider Sirius à aller mieux, alors il lui offrirait autant de câlin qu’il souhaite. Même si c’était très douloureux au fond de lui.

- Aller… Je vais te conduire au lit Sirius. Mais avant ça, je vais te servir de l’eau. D’accord ?

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Le câlin qu’il avait offert à Sirius était chaud et réconfortant. Il espérait que ce soit également le cas pour lui. Il voulait montrer à son ami qu’il était là pour lui, comme il l’avait toujours été également. Il aurait pu rester pendant des heures dans ses bras, a respirer son odeur. Il ne s’était pas attendu à ce que Sirius refuse qu’il le porte à son lit. Quel sale gosse dramatique quand il s’y mettait ! Mais le pire ? C’est que Moony adorait ça. Il aimait ce côté de Sirius qui le rendait si adorable. Il poussa un petit soupire amusé, sentant l’étreinte de son ami se resserrer autour de lui. Signe qu’il n’avait pas envie de bouger et que clairement, il ne le ferait pas. Si Rem’ voulait que Siri’ se bouge, il devrait le forcer et il le savait.

Avant même qu’il ne puisse dire oups, il se retrouve allonger sur le canapé avec Sirius. C’était pas du tout quelque chose à laquelle il s’était attendu. Non. Il cligna des yeux plusieurs fois, avant de finalement accepter ce qui se passait. Si Padfoot allait trop loin, il se devait de l’arrêter pour qu’il ne s’en veuille pas le lendemain ou pire qu’il regrette ses actions. La position était plus qu’étrange, le brun avait passer une jambe autour de lui, comme pour l’empêcher de fuir. Ce n’était pas désagréable, au contraire. Il n’avait pas envie de partir de toute façon.

- Tant mieux. Même si j’aurais préféré que tu agisses comme un sale gosse une fois dans ton lit.

Il se figea en sentant la main de son ami sur lui. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait. Ils avaient souvent des moments comme ça à Poudlard, tout comme avec James. Toutefois, la lueur dans les yeux de Sirius était différente. A qui pense-t-il avoir affaire ? Quelle était la fille qui rendait Sirius ainsi ? Peut importe qui elle était. Il voulait être elle. Il voulait que Padfoot ne voit que lui et qu’il lui dise qu’il est magnifique. Il voulait qu’il le regarde comme il le faisait à l’heure actuelle, mais qu’il ne voit que lui. Il le vit se rapprocher et son cœur manqua un battement.

Il devait l’arrêter, n’est-ce pas ? Avant que tout ne change et que ça ne devienne gênant entre eux. Était-ce mal de vouloir ça ? Oui, par ce qu’il n’était pas assez tordu pour profiter de l’état d’ivresse de son meilleur ami. Il posa sa main sur celle de Sirius, sentant son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine. Remus fronça les sourcils aux mots de son interlocuteur. Il ne comprenait pas ce qu’il voulait dire. Il ne savait pas ce que Sirius avait fait de si grave, surtout si cela le poussait à croire que Moony lui en voudrait. Il soupira tristement. Il voulait se perdre dans son odeur, renifler son cou, marquer sa peau. Embrasser ses lèvres et lui dire à quel point il l’aimait. Si seulement… Si seulement Sirius pouvait être sobre.

- Sirius. Je ne sais pas de quoi tu parles. Mais je ne partirais pas. Je resterais à tes côtés, aussi longtemps que tu me le permettras.

Il tendit sa main, caressant la joue de son ami. Son regard se perdit dans le sien, ses yeux glissant vers les lèvres de Sirius, si seulement il n’avait pas bu. Il s’humidifia les lèvres, essayant de garder une distance raisonnable entre leurs visages.

- Accio. Chuchota-t-il en direction d’un plaid.

S’ils devaient se retrouver à dormir sur le canapé, il préférait qu’aucun d’eux n’attrape froid. Une fois la couverture entre ses doigts, il les couvrit tous les deux. Il poussa un petit soupir de bien-être.

- Tu ne veux pas un peu d’eau au moins ?

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Pour toujours. Cela sonnait comme une douce promesse. Remus aimait ça. Mais il était certain que ça n’arriverait jamais. Sirius finirait par se rendre compte que sa compagnie n’était pas la meilleure. Ou pire, il finirait par ramener une jolie fille avec qui il partagerait de meilleurs moments qu’avec son meilleur ami. Il n’était pas prêt à ce que cela arrive, à ce qu’une fille soit suffisamment bien pour lui voler son ami, son âme-sœur.

- Pour toujours. Répéta-t-il comme pour celer cette promesse.

Il observa les faits et gestes de Sirius, frissonnant en sentant ses doigts sur la peau de son cou. Il ne s’était absolument pas attendu à ce que les choses se passent ainsi. Tout était allé si vite, en une fraction de seconde, il s’était retrouvé sur le dos, avec Sirius au-dessus de lui. Son cœur loupa un battement, avant de se mettre à battre si vite qu’il avait l’impression qu’il allait exploser ou s’enfuir de sa cage thoracique. Depuis quand avait-il rêvé de cela ?

- Sirius… Qu’est-ce que tu…

Les mots se bloquèrent dans sa gorge, alors que son ami se pencher vers lui. La bouche de Sirius contre sa peau était tellement agréable qu’il en oublia presque qu’il était ivre et certainement pas maître de ses actions. Ses baisers étaient si bons, chauffant sa peau chaque fois que ses lèvres se presser contre celle-ci. Il n’avait qu’une envie, c’est de fondre, de le laisser faire de lui ce qu’il voulait. Mais c’était mal. Il ne pouvait pas profiter de Sirius.

- Sirius…

Merde merde merde. C’était sûr et certains que son corps allait réagir à ça. C’était plus fort que lui. Il se sentait comme un adolescent, il se sentait durci, perdre la tête avec ce joli traitement. Un léger gémissement quitta ses lèvres en entendant la voix du brun. Il s’enivrait entre son parfum et la douce chaleur qui se dégageait du corps de son ami. Il se sentait fondre sous les petites attentions de Padfoot, il voulait se redresser et l’embrasser au point d’en perdre haleine. Il voulait coller son corps nu au sien, s’abandonner au point qu’il lui ferait sans doute perdre toute faculté de communication ou même oublier son nom.

Cette main qui se glissait sous son pull ne fit qu’attiser son désir pour lui, mais cela le ramena également à la réalité. Il se redressa brusquement, repoussant Sirius avec plus de brutalité qu’il ne l’aurait souhaité.

- Non ! Non Sirius nous…. Nous ne pouvons pas. Tu es ivre. Merlin ! Tu ne sais pas ce que tu fais.

Il inspira, se passant les mains dans les cheveux, il était tellement ennuyé, partager entre le désir, l’amour et le fait que Sirius ne savait pas ce qu’il faisait.

- Si seulement tu étais sobre Sirius…  

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Son geste avait valu la chute de Sirius hors du canapé. Ce n’était pas ce qu’il voulait, il ne souhaitait pas blesser son ami. Mais le toucher, ou le laisser faire alors qu’il était ivre. Ce n’était pas saint, c’était presque un viol n’est-ce pas ? Remus n’était pas sûr de ce que c’était. Mais ce n’était pas normal. Les mots de Sirius le sortir de ses pensées, il releva la tête vers lui, fixant son meilleur ami qui était toujours à terre. De quel rat il parlait ? Peter peut-être ? Il fronça les sourcils, pour lui, Sirius avait toujours été ce mec courageux qu’il admirait secrètement. En quoi être avec lui sobre changer quoi que ce soit ?

Il avait suivi les gestes de son ami, savourant le contact de sa main sur sa cuisse. S’il avait été sobre, Remus se serait laissé emporter par l’assaut de ses lèvres, il aurait même supplié Sirius de le marquer partout et de lui offrir plus. Il en aurait fait autant, embrasant chaque partie de sa peau, caresser chacune de ses courbes pour les apprendre par cœur. Mais ce n’était pas le cas. Sirius était ivre et profiter de lui ne serait pas la meilleure façon de faire. Il le voulait, il mourrait d’envie d’être à lui et de le posséder en retour. Mais pas comme ça.

Comme un aimant, il se laissa attirer par Sirius lorsqu’il saisit son col. Il avait envie de se perdre contre ses lèvres, se noyer dans la passion que ce moment pourrait lui offrir. Pourquoi aimait Sirius Black, était-il aussi douloureux ? Il ne comprenait même pas pourquoi son meilleur ami lui disait qu’ils ne pouvaient pas être ensemble. Quelle était la raison à cela ?

- Je ne comprends pas Sirius… Souffla-t-il tristement.

Il le serra doucement contre lui, glissant ses doigts dans ses cheveux. Moony en lui hurlait de montrer à Sirius qu’il était à eux. Mais il était hors de question pour lui de le laisser sortir. Il n’allait certainement pas laisser ça arriver. Il ne voulait pas faire peur à celui qu’il aimait. Leurs premières fois ne pouvaient pas se dérouler ainsi…

- C’est toi que je veux Sirius. Mais je te veux sobre… Pas ivre. Pas comme ça.

Remus devait admettre qu’il ne comprenait pas pourquoi Sirius se rabaissait ainsi. C’était à lui de dire qu’il ne le méritait pas. Pas l’inverse. Il se figea lorsqu’il parla « d’elle », qui ça elle ? Il était totalement perdu et en confit. Puis il se souvient alors de la conversation qu’il avait eu avec Teddy. Il n’était pas certains de comprendre pourquoi le lui du futur s’était enticher d’une fille comme elle. Encore moins la raison qui avait poussé Moony à accepter de ne pas être avec son véritable âme sœur, son compagnon. Sirius Orion Black.

- Tu es tellement aveugle… Idiot.

Il resserra sa prise autour de son ami, se penchant avec beaucoup de mal pour venir l’embrasser sur la tête. Puis il se réinstalla correctement pour le serrer contre lui, continuant de jouer avec ces cheveux. Dire que même James avait remarquer qu’il était amoureux de Sirius. Alors pourquoi Padfoot ne voyait-il pas ça ?

- Je suis heureux avec toi…   

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Il s’était attendu à ce qu’il se calme et qu’il finisse même par s’endormir. Toutefois, ce ne fut pas le cas. Il s’était remis à parler de cette personne et cela ne fit qu’augmenter les questions qu’il se posait. Si c’était de Tonks dont-il parler sans arrêt, cela n’était pas logique. Sirius était à peine plus âgé que lui. Comment pouvait-il savoir comment ça allait se dérouler ? Il fronça les sourcils, s’agaçant de plus en plus. En temps normal, il savait que son meilleur ami pouvait être dramatique, mais ivre, c’était pire. Il avait envie de le frapper suffisamment fort pour l’endormir. Mais il ne souhaitait pas briser ce moment. Il avait besoin que Padfoot retrouve ses esprits.

- Très bien ça suffit. Dit-il agacé.

Il agrippa légèrement les cheveux de Sirius entre ses doigts et tira dessus pour l’obliger à le regarder. Il était agacé contre cet idiot. Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre ce qu’il voulait ? Au lieu de vouloir lui coller une fille dans les pattes ?

- Tu ne bouges pas d’ici.

Remus le relâcha ensuite, le poussant pour pouvoir se lever. Il allait lui faire avaler les potions de Monty. Et il allait faire en sorte qu’il les prenne toutes deux. Par ce qu’il était certain qu’il finirait par perdre patience avec un Sirius qui se lamente et parle de ce qui était le mieux pour lui. C’était lui que Moony voulait et il comptait bien lui faire comprendre. Il donna un petit coup sur la tête du brun avant de se diriger vers la salle de bain où il savait qu’il trouverait facilement son bonheur. Il fouilla rapidement dans le placard, finissant par trouver ce pourquoi il était venu. Il revient vers le canapé, agrippant Sirius une fois de plus.

- Je te préviens que si tu n’avales pas, je ferais en sorte que tu t’étouffes dessus. Tu es un idiot et tu m’as suffisamment irrité pour la nuit.

Il ouvrit la première potion, agrippant la mâchoire de Sirius pour l’obliger à pencher la tête en arrière. La première allait l’aider à devenir sobre, la seconde pour la gueule de bois. Il espérait qu’avec ça, il pourrait avoir une discussion ensuite. Moony n’était pourtant pas un garçon brutal, mais il en avait suffisamment marre pour agir ainsi. Il enfonça le goulot entre les lèvres du brun, levant la potion pour que le contenu s’écoule directement dans la bouche du plus vieux.

- C’est ça. Avale doucement.  

Il admira la gorge de Sirius, il se sentait tellement énervé. Pourtant, la pleine lune n’était pas maintenant. Il inspira essayant de calmer ses nerfs. Lorsqu’elle fut vide, il la posa à proximité, avant de faire la même chose à la deuxième bouteille. Oh, il n’allait pas laisser passer ça. Il renifla, veillant à ce qu’il boit bien toute la potion.  

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Il y avait quelque chose d’assez satisfaisant à regarder la gorge de Sirius bouger à mesure qu’il avalait le contenu des potions. Lorsqu’elles furent toutes deux vident, il caressa sa gorge du bout des doigts, avant de finalement se reculer un peu. Il patienta, même si on fond de lui, il bouillait. Il ne savait même pas pourquoi il était autant en colère. Ce n’était pas la première fois que Sirius l’énervait. Pourtant, entendre sans cesse parler de cette fille, de ce qui était mieux pour lui… Ça ne lui plaisait pas. Il ne voulait pas qu’on lui impose les choses, il savait ce qu’il voulait et il ne supportait pas que même Sirius pense qu’il ne voulait pas de lui au profit d’une fille qu’il ne connaissait même pas.

Il inspira, essayant de contrôler la colère et l’agacement qu’il ressentait. Pourquoi fallait-il que Sirius en rajoute une couche ? Comment ça ce n’était pas ce qu’il croyait ?! Il s’en doutait qu’à la première minute où il serait sobre, il nierait les faits. Pourtant, il sentait encore la douceur de ses lèvres sur sa peau, la chaleur de son corps contre le sien. Mais il fallait qu’il est brisé ce joli rêve, par ce qu’il avait besoin que son meilleur ami soit sobre.

- Vraiment ? Ce n’est pas ce que je crois ?!

Les yeux de Remus brillèrent l’espace d’un instant d’un or liquide. Il savait que rien ne serait facile, Siri lui avait dit qu’il serait un lâche une fois sobre après tout. Mais c’était douloureux, horriblement brutal. Il tendit la main pour saisir la gorge de son ami, serrant légèrement sa prise.

- Je ne sais pas ce qui t’a poussé à boire autant. Mais tu n'as pas le droit de te lover dans mes bras. De me toucher comme tu l’as fait pour ensuite me dire que ce n’est pas ce que je crois.

Il se sentait tellement triste et en colère. Il avait tellement mal au cœur. Pendant, très longtemps il avait caché ce qu’il ressentait au profil de cette belle amitié. Mais qu’était-il censé faire après que Sirius ait mentionné encore et encore cette fille ? La future mère de son fils. Il voulait bien accepter Teddy dans sa vie, le garçon semblait adorable et il l’apprécier beaucoup. Mais il aimait Sirius et il ne voulait pas le perdre. Pas quand tout semblait enfin s’éclaircir.

- Sirius. Tu ne te défileras pas cette fois.

Le pull de Moony glissa sur son épaule, dévoilant sa peau. Il remonta sa main jusqu’à la joue de son ami, sentant ses yeux piquer à cause des émotions.

- C’est toi que je veux Sirius.

Il glissa ses doigts jusqu’à ses cheveux, les agrippant une fois de plus pour rapprocher son visage du sien. Ses yeux brillaient de cette couleur or qui était propre à Moony.

- Tu es à moi. 

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C’était fait, il ne lui avait certes pas encore dit qu’il l’aimait, mais à présent Sirius comprenait un peu. Il l’espérait en tout cas. Il avait tellement envie de l’embrasser et de le pousser contre le canapé comme il l’avait fait plus tôt, de se perdre dans son odeur et de goûter sa peau. Il était en plus certain que cette fois-ci, Padfoot était totalement sobre. Il n’avait donc plus l’excuse de l’alcool pour agir comme un idiot avec lui. « Pour toujours. » Savait-il à quel point il aimait entendre ces mots de sa bouche ? C’était une promesse douce qui l’aidait à quitter petit à petit la douleur qui l’avait consumé pendant toutes ces années. Il savait à présent qu’ils avaient été tout deux stupides, s’ils avaient ouvert les yeux avant ils auraient pu s’aimer à Poudlard et ne pas bêtement attendre d’être ici et plus âgé pour ça.

- Pour toujours. Gronda Moony.

Les mains de Sirius contre sa peau l’aidèrent à se calmer petit à petit. C’était tellement agréable et réconfortant. Il se pencha doucement vers le contact de son ami, fermant les yeux en savourant ce moment qui lui était offert. Finalement, Remus ouvrit à nouveau les yeux, relâchant les cheveux de Sirius, pour venir poser ses mains sur les siennes. Si son meilleur ami ne l’avait pas interrompu avec son explication, il l’aurait certainement embrassé et allonger sur ce canapé pour honorer et aimer son corps.

Cependant, à mesure que les mots quittés les lèvres de son compagnon, le loup-garou se sentis troublé et perdu. Il n’avait pas 18 ? Il n’avait pas son âge ? Le regard du plus jeune glissa sur son ami, essayant de comprendre où est-ce qu’il cachait ses 36 ans ? Par ce qu’il ne les faisaient définitivement pas. Toutefois, avec la suite de ses explications, il comprit où il voulait en venir. Il comprenait enfin pourquoi Sirius voulait à tout prix le pousser dans les bras d’une autre femme. Par ce qu’il l’avait vécu. Il l’avait vue. Moony en luihurlaitr etgrattaitr les paroles de son esprit. Il refuser que tout ceci soit réel. Aucune femme ne pouvait prendre la place de son compagnon.

- Cela explique pourquoi tu n’arrêtais pas de parler de cette femme.

Il poussa un soupir triste, retirant les mains de Sirius de son visage, mais les portant à ses lèvres pour déposer un baiser sur le bout de ses doigts.

- J’ai rencontré Teddy… Je sais qui il est Pad’. Je suis heureux d’avoir un fils. Mais je ne veux pas de cette vie-là. J’ai tellement attendu ce moment avec toi.

Il inspira, relâchant l’une de ses mains pour venir la poser sur la joue de Sirius. Était-ce mal s’il se foutait de savoir quel âge il avait réellement ? Sans doute. Mais il s’en foutait. Il plongea son regard dans le sien, caressant doucement sa joue.

- Je comprends mieux ce qu’il y a dans ton regard. Cette souffrance… Je ne sais pas ce que tu as vécu. Mais je veux que tu saches que je…

Était-ce le bon moment ? Est-ce que Sirius avait envie de l’entendre ? Il n’était pas certain, mais il mourrait d’envie de lui dire depuis longtemps.

- Je t'aime…  

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Juste après sa déclaration, Sirius lui couvrir la bouche de sa main. Ce n’était pas la réaction à laquelle il s’était attendu. Est-ce qu’il avait mal lu ? Il était pourtant persuadé que son meilleur ami éprouvé la même chose… Son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine, il avait l’impression d’être rejeté et ça faisait mal. Fort heureusement, les mots de Sirius le rassurèrent quelque peu. Par ce qu’il lui avait dit qu’il avait rêvé d’entendre ça attendre depuis longtemps. Donc ce n’était pas un rejet ou quelque chose de négative. Il le laissa se redresser, le suivant des yeux pour savoir ce qu’il allait faire. Lorsqu’il le vit s’asseoir devant le canapé, Remus n’avait qu’une envie, c’est l’enveloppée de ses bras et le réconforter. Il n’avait pas besoin que Sirius lui dise, il voyait bien que son ami n’allait pas bien.

Il s’installa sur le bord du canapé, restant à proximité pour montrer qu’il était là quoi qu’il arrive. Il écouta les paroles de celui qu’il aimait avec attention. À mesure qu’il avançait dans son récit, Remus se rendit compte de ce qu’il avait vécu. De l’incertitude, de la pression et de la souffrance. Peter les avait trahis et avait réussi à semer la discorde dans leur groupe… James avait donc fini avec Lily comme il l’avait toujours désiré, lls avaient eu ensemble un enfant, un fils du nom de Harry. Et ils étaient morts. Il comprenait pourquoi Sirius avait l’impression d’être responsable. Par ce qu’en l’écoutant, il se sentit également responsable de ce qui était arrivé à leurs amis. Il était celui qui avait pris Peter sous son aile en premier lieu et qui l’avait fait intégrer ce groupe parfait.

Il inspira, ne sachant pas comment il devait se comporter. Il voulait aider Sirius à aller mieux, mais comment apaiser son ami après tout ce qu’il avait enduré ? Il avait même fini à Azkaban… Il hésita avant de glisser ses doigts dans les cheveux noirs de Padfoot, essayant de l’apaiser et de le rassurer.

- Je suis désolé de tout ce qui t’es arrivé et ce que tu as dû endurer. Ce n’est pas de ta faute Sirius. Ce qui est arrivé, ce n’est pas à cause de toi. Tu n’es pas responsable. Tu es en sécurité à présent.

Moony se sentait tellement mal et trahis par Peter. Comment avait-il pu faire ça ? Il inspira pour calmer la colère qui refaisait surface. Sa main libre glissa sur l’épaule de Sirius, le massant légèrement alors que l’autre jouer avec ses cheveux. Ça ne changeait rien sur ce qu’il ressentait, mais il comprenait davantage les réactions de son ami et son comportement parfois. Finalement, c’était une bonne chose qu’ils soient arrivés ici à Everton, c’était une nouvelle chance pour Sirius. Il se redressa pour venir s’installer à côté de lui sur le sol, glissant un bras autour de lui et le tirant contre son corps chaud. Il posa sa tête contre la sienne en regardant droit devant lui.

- Je suis là et je ne partirais pas. Ça ne change pas ce que je ressens. Laisse moi juste être là pour toi. T’aider à surmonter tout ça.  

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Il essayait de le réconforter comme il pouvait, son corps presser contre le sien et sa tête contre celle de son ami. Jamais Remus ne l’abandonnerait. Lui et James avaient toujours été là pour lui, que ce soit avant ou après la pleine lune et même lorsqu'elle était à son apogée. Alors il serait là autant que son ami aurait besoin de lui. Ensemble, il était certain qu’ils pouvaient tout surmonter. Il allait faire en sorte de l’aider à virer les fantômes du passé et enterrée les squelettes du placard. Sirius avait suffisamment souffert, il était certain que c’était à cause de ça qu’il avait trop bu. À moins qu’il y ait autre chose ?

Ils étaient restés assit l’un à côté de l’autre, profitant du silence de la pièce. Il ne voulait pas le brusquer, il voulait juste être là. Le tenir contre lui et se perdre dans son odeur et dans sa chaleur. Padfoot fut le premier à bouger, se redressant et s’éloignant de ce contact si réconfortant. Rapidement, la main du brun se retrouva sur sa joue, puis sa nuque. Merlin, il avait l’impression de défaillir, est-ce qu’il se faisait des idées ? Le nez de Sirius frôla le sien, c’était un suspense insoutenable. Le souffle de Remus était court, il se retenait de plonger contre lui et de l’embrasser. Non, ce n’était pas une bonne idée. Il devait laisser le brun faire, sinon il était certain que celui qu’il aimait finirait par prendre la fuite.

Moony fut certains qu’il rêvait en sentant les lèvres de Sirius contre les siennes. C’était meilleur que ce qu’il avait imaginé. À tour, il finit par glisser ses doigts dans les mèches brunes de celui-ci, il voulait que ce moment dure toujours. Il avait souvent pensé que les livres exagéraient sur la sensation d’un premier baiser, mais non. Cela dépassait toutes ses attentes.

- Sirius... Souffla-t-il d’une voix rauque.

Leurs visages n’étaient pas loin l’un de l’autre et il avait définitivement envie de se noyer dans son regard et de perdre son souffle contre ses lèvres. Pourquoi est-ce qu’il en voulait plus ? Lorsque Sirius lui demanda de le redire, il n’avait pas besoin de détails, par ce qu’il savait au fond de son cœur ce dont il avait besoin. Il glissa ses doigts dans ces cheveux derrière sa tête, les agrippant légèrement pour rapprocher un peu plus son visage.

- Je t’aime…

Il déposa un petit baiser au coin de ses lèvres, descendant sur sa mâchoire. Il fredonna contre sa peau, descendant jusqu’à sa gorge tout en déposant à chaque fois un baiser sur son passage.

- Je t’aime tellement Sirius.

Remus redressa la tête pour venir l’embrasser une fois de plus, resserrant un peu sa poigne sur ces cheveux. Merde, il avait l’impression de perdre pied, c’était beaucoup trop bon. Tellement enivrant ! Il se sentait tellement désespéré, était-ce normal de le vouloir à ce point ?

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S’il y a bien une chose dont-il était certain, c’est qu’il se foutait complément de l’époque dont provenait Sirius. Il l’aimait et c’est tout ce qui importait. De plus, Padfoot ne le repousse pas, bien au contraire. Dire que ça faisait des années qu’il ressentait ça, qu'il espérait trouver le courage de lui dire. À présent que c’était fait, il avait l’impression d’être enfin soulagé d’un poids qu’il avait sur le cœur. Il aimait la sensation de ses cheveux autour de ses doigts, la douceur qu’ils avaient et cette soudaine envie qu’il avait de vouloir tirer durer dessus. 

La bouche de Sirius était divine, il voulait tellement l’embrasser à en perdre haleine, ne cesser que lorsque leurs souffles manqueraient. Mais c’était puéril et il le savait. Tout ça par ce qu’il en voulait davantage. Toujours plus. Était-ce ça que l'on était censé ressentir ? Ce besoin de l’un ou l’autre au point où ça devient douloureux, presque insupportable ? Il faisait chaud, comme si la pièce s'était soudainement réchauffée. Il y avait également cette sensation de papillon dans l’estomac qui lui rappelait ce qu’il ressentait lorsqu’ils étaient à Poudlard et ça à chaque fois qu’il le voyait. 

Remus avait l’impression que Sirius avait allumé un brasier en lui, le consumant jusqu’au creux de ses reins. La voix de celui-ci le sortit de sa rêverie, tandis qu’il songerait à plus encore que ce qu’il lui était offert. La façon dont il avait prononcé son prénom lui envoya un frisson dans tout le corps. Il gémit de frustration lorsque Padfoot mit fin au baiser tout en installant une distance légère entre eux. Il voulait tellement replonger vers ses lèvres et l’embrasser à nouveau, mais si Siri avait agi ainsi c’est parce qu’il avait peur de ne pas pouvoir s’arrêter. Peut-être que ça allait trop vite, sans doute, était-ce raisonnable de s’arrêter là pour aujourd’hui, mais il n'en avait guère envie. 
En entendant les mots qu’il avait tant désirés de la part de Sirius, il resserra sa prise dans ses cheveux tout en le dévorant des yeux. Si seulement il pouvait marquer la peau de son cou avec la trace de ses dents ou quelques suçons par ci et par là. Merlin, il avait l’impression de devenir fou. 

- Je n’ai pas envie de m’arrêter. Mais j’ai peur de finir par te blesser si nous continuons. J’ai envie de te mordre… De te marquer.