Cela faisait peu de temps que j’étais dans cette ville, qui bien malgré moi m’offrait une nouvelle vie non voulue. Bien sûr, j’ai très vite trouver un emploi, et la chambre que me fournit le Hope Shelter me convient largement. J’ai déjà vécu dans pire que ça. Et étant, pour mon plus grand désespoir, seul ici… Je n’avais pas besoin de plus.
Ce qui me mine le plus le morale, c’est que j’ai atterri ici sans trop savoir pourquoi ni comment, alors que j’allais me marier avec le plus bel homme que je connaisse. J’étais bien et heureux, avec mon homme, ma fille et mon fils. Mais il a fallu que j’atterrisse ici, seul.
Et par Merlin, encore mieux, c’est pratiquement la pleine lune. Avec toutes les conséquences que ça implique pour moi. Plus irrité, mais aussi les sens plus développer.
Et puisqu’on en parle, alors que je marchais dans les rues de cette nouvelle ville pour me rendre à mon travail, j’ai senti une odeur. Et cette odeur, je la reconnaîtrais parmi un océan d’autres. Sans hésiter, je changeais de chemin pour la suivre, plus dirigé par mon instinct que par le bon sens.
L’odeur se faisait de plus en plus forte à mesure que je m’approchais de ce qui semblait être la caserne de pompier. Je pouvais sentir mes poils s’heriser alors qu’il me semblait entendre le timbre d’une voix que j’aimais.
Je passais les grandes portes de la fameuse caserne, tout les sens en éveille. Il était définitivement ici, quelque part. Je cherchais partout, me fiant à l’odeur qui flottait partout dans l’air. Quand enfin j’aperçus une silhouette que je reconnaîtrais entre mille. J’entendis le son de ma voix sortir du fond de ma gorge avant même d’y avoir penser, après avoir déglutis :
« Sirius…? »