@Gwen Stacy & Peter B. Parker

Cela faisait maintenant quelques semaines que j’avais retrouvé Gwen, ma Gwen… C’était fou mine de rien, ce monde était fou ! J’avais l’impression d’avoir loupé quelque chose et en même temps, j'avais cette impression de seconde chance que je ne voulais absolument pas laisser filer. J’avais continué la photo et j’avais également fait des rencontres particulières comme cet homme qui m’avait pris pour quelqu’un d’autre… J’avais des sosies à le croire. En même temps, après avoir rencontré d’autres Peter Parker, je ne peux qu’imagine que d’autres personnes puissent exister en ayant exactement la même apparence que moi… Même si je trouvais cela encore étrange à vrai dire. Enfin bref, toujours est-il que j’ai retrouvé ma Gwen. Oui, je sais, je me répète, mais en même temps, c'est une manière pour moi de me persuader que c’est bien ce que je suis en train de vivre.

Et me voilà installé sur le bord de la fenêtre de notre appartement. Enfin, c'est l’appartement de Gwen que j’ai allégrement investi puisque je n’avais pas de pied-à-terre à proprement parlé depuis mon arrivée. Et puis j’adorais l’ambiance de son appartement à elle. En plus, elle avait mis en place un laboratoire. Même si je n’étais plus le scientifique que j’étais par le passé, je dois dire que cela me plaît bien cet endroit. Je sais que je vais devoir trouver un job rapidement, mais en attendant, cela me permet aussi de souffler un peu. Cela fait tellement d’années que je cours partout, sautant d’immeubles en immeubles, combattant le crime et les super-vilains que j’ai perdus le fil de ce que c’était d’avoir une vie, une vraie. Avec les tâches ménagères, les repas, et les galères diverses et variées d’une personne lambda. Spoiler alert, je ne suis toujours pas doué avec les laves linges. May me manque aussi parfois pour ça même si je sais que je peux demander à Gwen, je sais qu’elle travaille beaucoup de son côté.

D’ailleurs, le minuteur du four qui sonne me rappelle à l’ordre et me fait arriver rapidement jusque dans la cuisine pour sortir le poulet que j’ai préparé pour ce soir. Ce soir, j’ai tout prévu ! Bougies pour une ambiance tamisée, j’ai préparé un bon p’tit plat avec des saveurs que nous aimons tous les deux, j’ai mis une playlist avec des musiques qu’on adore et qui nous ressemble, j'ai même pris des boissons que l’on aime. Mais pourquoi ? Ben parce que cela fait presqu’un mois que l’on s’est retrouvé et que je n’ai toujours pu aller jusqu’au bout avec elle. Je sais cela peut paraitre stupide, mais à vrai dire, j'ai perdu Gwen j’avais 18 ans à peine et c’était l’amour de ma vie alors, je n’ai jamais refait ma vie avec personne. Mais me voilà 10 ans après, à nouveau avec la femme que j’aime et je compte bien passer à l’étape suivante avec elle. J’espère que cela lui plaira et en même temps, je suis en train de parler tout seul dans ma tête donc c’est quelque peu étrange, mais bon, cela ne serait pas la première fois. Enfin la première fois que je parle tout seul hein parce que la première fois avec Gwen, cela serait ce soir pour le coup… Est-ce que cela se voit que je suis stressé à cette idée ? Non, t’inquiète Peter, on ne voit rien du tout !! Je souris tout seul comme un bêta jusqu’à ce que j’entende les clefs sur la porte. Ni une ni deux, je pose tout ce que je suis en train de faire pour glisser le torchon sur mon épaule et aller l’accueillir en mode décontracte, l’épaule posée contre le mur. Je la regarde entrer et aussitôt mon cœur fond à nouveau pour elle et c'est le sourire aux lèvres que je m'adresse à elle :

« Coucou madame la laborantine, ta journée s'est bien passée ? »

@Gwen Stacy & Peter B. Parker

Partagé entre l’euphorie de me retrouver seul à seul avec Gwen pour fêter nos retrouvailles comme il se doit et le stress d’une situation que je n’avais pas encore vécue et qui me mettait légèrement mal à l’aise, je ne savais pas trop comment me tenir, me comporter. Réfléchissant à mille à l’heure, je me pose des centaines de réflexions et de questions, j’ai plus le sentiment d’être un lion en cage ou une pile électrique qui n’arrive pas à mettre ses idées en ordre. Heureusement le four me rappelle à l’ordre pour terminer de tout préparer et c’est finalement l’entrée de Gwen dans l’appartement qui me fait me sentir plus canalisé. Comme si, en sa présence, j’arrivais à être d’autant plus focus sur quelque chose… Je m’éparpille moins.

Prenant la pose contre le mur, je la regarde rentrer dans son appartement qui est je pense un peu le mien aussi maintenant… En tout cas, elle me l’a déjà dit une fois ou deux alors, je vais finir par le croire, ou plutôt, je vais finir par l’enregistrer dans ma tête. Donc, elle entre et aussitôt son sourire me faire fondre, je la dévisage comme si j’allais lui fondre dessus pour l’embrasser aussitôt. Cependant, je tente de ne pas être autant direct, simplement tendre la main vers elle pour qu’elle s’approche de moi et l’embrasser comme il se doit pour lui dire bonjour.

« Très bien aussi… J’ai… enfin, j'ai préparé quelques trucs… »

Je la laisse retirer son manteau et aussitôt, je reprends sa main que j’emprisonne dans la mienne… J’ai besoin d’un contact, de savoir qu’elle est là… Même encore un mois plus tard, j’ai la peur viscérale que tout ceci n’est qu’un rêve, une sorte de coma dans lequel je me serais inventé cette vie et pour lequel mon cerveau aurait totalement vrillé au point que je reste coincé… Régulièrement même, il m’arrive de me pince pour réaliser que c’est la vérité, une vraie situation, de vraies retrouvailles avec ma vraie Gwen… Et entre un peu plus dans son logement, notre logement, et elle voit mon installation dans le salon. Les bougies, l’ambiance, la musique basse et le plat qui trône sur la table que j’ai dressée pour nous deux… Je me tiens juste derrière elle afin qu’elle voie pareil que moi, me penchant légèrement sur le côté pour observer en même temps sa réaction et cela semble lui plaire. Mes lèvres s’étirent davantage alors qu’elle se retourne pour m’embrasser. Mes mains qui se trouvaient sur ses hanches se glissent dans son dos, au creux de ses reins pour l’embrasser davantage.

« Avec plaisir mon amour… »

L’une de mes mains remonte pour se glisser sur sa joue même si le bout de mes doigts se retrouve dans son cou, sous ses cheveux… Je l’embrasse passionnément, ouvrant même les lèvres pour laisser ma langue valser avec la sienne et profiter de l’instant présent, de ce moment tous les deux, en amoureux.

@Gwen Stacy & Peter B. Parker

Elle retire son manteau et je l’observe tendrement. Savoir que j’avais réussi ma surprise et voir son sourire sur ses lèvres alors qu’elle découvrait l’installation de notre petit diner. Chaque détail de son visage s’imprime dans mon esprit car je veux conserver tous les souvenirs de notre seconde chance ici à Everton. Je sais que beaucoup de gens sont triste puisque séparés des leurs mais j’ai cette chance unique d’avoir la femme de ma vie à mes côtés alors que j’ai vécu l’enfer sans elle pendant des années dans mon monde.

Je l’embrasse tendrement, glissant mes bras autour d’elle pour l’enlacer tendrement avant de l’embrasser avec passion, glissant ma main dans ses cheveux et laissant ma langue valser avec le sienne un instant. J’aime l’embrasser, lui montrer tout l’amour que j’éprouve pour elle et combien je peux tenir à elle. Posé contre son front, j’entends sa façon de me dire qu’elle m’aime et mon cœur fond un peu plus à chaque instant pour elle. C’est elle et personne d’autre, je le savais déjà mais chaque moment passé avec me confirme ce sentiment.

« Je t’aime ma Gwen Stacy, tu es l’amour de ma vie. »

L’on reste un moment dans les bras l’un de l’autre avant qu’elle se retourne vers la table que j’ai préparée et sa question me fait éclater de rire :

« C’est pas impossible mais j’avais surtout envie de te faire plaisir et de faire quelque chose pour toi. »

J’aime l’avoir près de moi, j’aime voir son sourire, entendre son rire, sa voix. Savoir qu’elle est en vie est une telle source de joie que je ne peux qu’être heureux. L’instant est tendre et quand j’entends son estomac, le sourire que j’avais d’ores et déjà sur le visage s’intensifie férocement parce qu’elle me fait rire. J’embrasse le bout de son nez après qu’elle se soit excusée :

« Ne t’en fais pas, je m’en doutais, c’est pour ça que j’ai cuisiné des trucs que tu aimes. »

Ma main glisse dans la sienne et je l’entraine jusqu’à la table ou je lui tire sa chaise afin qu’elle puisse s’asseoir. Une fois installée, je l’embrasse dans le cou et je m’installe à côté d’elle, lui servant un verre et me servant ensuite. Je lève mon verre dans sa direction pour que l’on trinque tous les deux et ajoute :

« A nous deux mon ange, à nos retrouvailles et notre vie ici désormais. »

Je lui propose ensuite l’apéritif et lui demande comment s’est passé sa journée. L’on discute ainsi naturellement pendant tout le début du repas… Mais mon regard se perd souvent dans le sien et ma main se retrouve souvent à caresser la sienne. La soirée s’annonce parfaite.