Y a erreur je crois... Ft Apolline Homster

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Encore une longue astreinte qui se termine. Enfin, pour être plus juste, elle s’est terminée ce matin, très tôt, aux alentours de 4h30; mais qu’importe. Le fait est que je suis rentré chez moi, ou du moi ce qui est mon chez moi depuis peu, à savoir l’appartement d’Howard, mon capitaine de colocataire. Puisqu’on en parle, c’est la première fois depuis que je travaille avec lui qu’il me laisse seul sans surveillance… Je dois bien avouer que ça a quelque chose de grisant, et ça prouve qu’il me fait confiance… Mais bref, tout ça pour dire que ça fait pas très longtemps que mon astreinte s’est terminée et pourtant, impossible de dormir. Je dois bien avouer que cette boisson appelée café est particulièrement bonne et intéressante; mais je dors moins bien depuis que j’en bois. Mais bon, puisque je suis debout, autant aller m’en faire un. En plus; hier Howard m’a montré comment en faire avec sa cafetière, autant s’exercer.

Alors que j’étais en train de mettre le café dans le filtre, mon attention fut attirée par un bruit venant du salon, et plus précisément du canapé de ce dernier. D’un coup d'œil, j’avise la masse endormie dans ce dernier. Je ne pensais pas Howard du genre a se pochtronner au point de s’endormir dans le canapé comme un sac, mais bon… Au point où j'en suis, autant faire une double dose, au final, ça ne change rien pour moi.

Je fini donc de préparer le café comme il me l’avait montré, et pendant qu’il coule, je rejette un oeil vers la masse endormie dans le lit de fortune du salon, avant de remarquer que quelque chose cloche… Je ne connais pas Howard depuis longtemps, mais je suis assez certain d’une chose, il n’a pas les cheveux longs, et ils ne sont certainement pas roux ! Certes, il m’a parlé du fait qu’il avait une copine, mais je ne comprends pas vraiment pourquoi cette dernière dormirait dans le canapé… À moins que ce ne soit comme avec Yen, quand elle me rallait dessus et que je m’éloignais pour ne pas empirer les choses… Faudra que je tire ça au clair.

Alors que je me perdais dans mes pensées dont le centre est Yen, je réalisais que le café était prêt et avait fini de couler. Je sortis deux tasses, du sucre, du lait et mis le tout sur un plateau. Je le préfère noir, mais ne connaissant pas les goût de la demoiselle, je préfère assurer le coup. Apportant le plateau, un drôle de sentiment s'empara de moi. Un peu comme si je connaissais la personne allongée dans le canapé. Et ça me frappa au moment où je fis le tour du canapé pour poser le plateau sur la table. Je connaissais effectivement la personne…

Triss … ? C’est toi ? Qu’est de que tu fais la ? C’est toi la compagne d’Howard ? Moi qui croyait être le seul de chez nous ici…

Je n’en revenais pas… Triss Merrigold était devant moi. Les cheveux roux en bataille, la taille, même les formes sveltes… Tout est là ! Certes; je n’en suis pas sûr et certain, vu que je ne vois pas distinctement son visage, mais l’erreur me parait compliquée. Je servais les deux tasses de café avant de reprendre :

Je ne pensais vraiment pas te croiser ici, et chez mon colloc en plus ! Depuis combien de temps vous vous connaissez ? Il m’avait bien caché ça… Désolé de te réveiller, mais je suis tellement content de croiser quelqu’un que je connais, qui vient de chez nous…

J’attendais qu’elle émerge, heureux de voir quelqu’un de connu.

Saya Kung

Geralt & Apolline

La bouche pâteuse et le cerveau complètement en vrac, je ne voulais qu’une seule chose : que ce bruit arrête. Pitié que ça s’arrête ! J’avais l’impression qu’on me martelait la tête à n’en plus finir. Et ce bruit. Comme un jappement qui n’en finissait plus… Je sais parfaitement que j’ai probablement trop bu hier soir mais il ne me semblait pas avoir de locataire chez moi.

Je me forçais à émerger. Il me semblait reconnaître des mots. Compagne. Howard. Chez nous… Je voulais juste dormir. Oublier absolument tout et dormir. Mais c’était comme si quelqu’un me parlait. Ou alors ce n’était qu’un rêve… Et il est bien pourri celui-là. Normalement les rêves sont agréables. Remplis de choses qu’on aime. Pas d’un mal de crâne et d’un flot de parole infini. Je réussis tout de même à ouvrir les yeux et être assez réveillé pour observer mon environnement. Est-ce que c’est un canapé ? Définitivement pas mon lit. Et cette odeur… Elle me donnait envie de vomir et en même temps j’avais l’impression d’en être couvert. Quelle horreur.

Who the fuck are you ?

Je m’étais tournée assez pour voir un homme assis en face de moi. Enfin… sur un fauteuil en face du canapé où je me trouvais. Sa simple vue m'avait rendu complètement sobre. Je m’étais déjà réveillé dans un appartement qui n’était pas le mien. Mais jamais avec quelqu’un que je ne connaissais absolument pas.

En une fraction de seconde j’étais passer de couchée, la tête en vrac à accroupie sur le canapé, prête à bondir dans une direction pour m’échapper de cette situation. Mon regard se posa sur les tasses de café posé sur la table basse. Ça expliquait l’odeur qui me donnait envie de vomir… Un rapide coup d'œil autour de moi me permit de réaliser où je me trouve. Je connais ce salon. C’est ici que j'ai rencontré Cléo. Enfin… A la porte. Mais nous avons discuté ici dans le salon. Ce qui voulait dire que c’est l’appartement d’Howard. Je n’avais donc pas rêvé lorsque j’avais entendu son prénom.

Nous sommes chez Howard… Qui êtes-vous ? Ça vous arrive souvent de jouer les creepy et de regarder quelqu’un dormir ? Sérieusement, on ne peut même plus avoir la gueule de bois en paix… Vous pourrez dire à Howard que la prochaine fois ce n’est pas la peine de m’abandonner ici s’il n’a aucune intention de montrer sa tête.

Sérieusement, les hommes de cette famille ont tous un problème. Il me ramène ici mais ne daigne même pas me laisser un mot. Et je sais qu’il sait qui je suis….

Saya Kung

Mar 28 Mar 2023 - 21:34

Y a erreur je crois... Ft Apolline Homster

Bon. Au vue de la réaction de la demoiselle aux cheveux de feu, ce n’était définitivement pas Triss. Déjà, Triss n’aurait pas réagi comme ça. Au vu de la manière dont elle me voit… Mais bref, ce n’était effectivement pas Triss. Bon, je ne nierais pas que la demoiselle était tout à fait charmante, mais je comprends mieux sa réaction. Même si cette dernière est assez virulente, ce qui est compréhensible quand on voit la situation actuelle.

Et je dois avouer que la jeune femme avait de beau réflexes, vu sa réactivité avec ce que j’estimais être une belle gueule de bois. Et je comprenais d’autant mieux sa réaction, j’avais été un peu trop familier avec une femme qui ne me connaissait ni d’Eve ni d’Adam.

En revanche, elle connaissait bien Howard, ce qui me conforte dans l’idée qu’elle n'est pas arrivée ici par hasard. Et effectivement, elle a bien une gueule de bois à en faire pâlir Pinocchio. Je répondais à ses interrogations avec un ton sincère et qui se voulait désolé :

Il semblerait effectivement qu’il y ait méprise sur la personne, veuillez m’excuser mademoiselle. Je vous avais prise pour une… Connaissance. Mais j’en oublie la politesse de ce fait, je m’appelle Geralt.

Je me levais, reprenant le café que j’avais préparé plus tôt. Au vue de la tête qu’elle a fait en le voyant, il va de soi que ce n’est pas sa tasse de thé. Je continuais à lui répondre en le dirigeant vers le coin cuisine et le frigo.

Effectivement vous êtes bien et Howard, c’est mon colocataire et supérieur. Et il est d’astreinte aujourd’hui, raison pour laquelle il n’est pas présent. Aussi je m’excuse de vous avoir fait peur, et réveillé alors que vous aviez besoin de repos.

Je terminais mon café en me retournant vers elle, avant de reprendre :

Il va de soit que je ne vous retiendrais pas, cependant, puis-je quand même vous offrir quelque chose à boire ? De l’eau ? Du thé ? Avec un Efferalgan si vous voulez… À moins que vous ne préfériez traiter le mal par le mal, il me semble qu’on a des bières au frais… Mademoiselle…?

Je m’appuyais sur un meuble, attendant la réponse de la rousse, que ce soit pour une boisson ou pour sortir.

Saya Kung

Geralt & Apolline

Maintenant que j’étais immobile depuis un instant et que l’inconnu semblait garder ses distances, je sentais l’adrénaline redescendre lentement mais sûrement. Mais surtout… Je me sentais nauséeuse. Le mouvement soudain m’avait retourné l’estomac et maintenant c’était des haut-le-cœur qui me prenait. Je faisais tout mon possible pour garder toute mon attention sur l'armoire à glace. Même alors qu’il s’éloignait vers la cuisine. Éloignant cet horrible breuvage barbare. Je ne comprendrais décidément jamais pourquoi les gens aiment le café.

Puisque maintenant il s’était éloigné et excusé, je descendis du canapé. Jetant un coup d'œil rapide à la porte d'entrée puis à celle du balcon. Cette dernière était définitivement l’option dramatique. Avec l'entraînement et l’agilité que j’ai acquise avec les années, je pourrais très facilement sortir par là. Après les fenêtres avait toujours été mon moyen préféré d’effraction. Cependant avec l’état de mon estomac, ce n’était pas vraiment une option.

Je me figeais lorsqu’il se retourna. Je me tenais maintenant debout en plein milieu du salon, comme un chat pris en flagrant délit. Je considérais rapidement les options proposées. Tout en me demandant quel intérêt il avait à être gentil avec moi. Ce n’était pas parce que je “connais” Howard, je ne l’avais jamais croisé et s’il continuait ainsi, je n’aurais aucune raison de lui parler.

Alors que j’allais lui faire part de ma décision, mon estomac en décida autrement. Abandonnant toute prudence, parce que je n’avais plus trop le choix là, En faisant le tour de l'îlot central, je courus vers l’évier pour vider le contenu de mon estomac. Principalement liquide. Charmant. Parfaitement charmant. Non pas que j’essaye d’impressionner qui que ce soit ici… Mais il y a des limites tout de même. Le goût qu’il me restait en bouche était horrible. Même en me rinçant la bouche, cela n’y changeait rien. Je me laissais glisser contre les placards pour m’asseoir au sol. Ouais. C’était peut-être la meilleure option. Ne pas essayer de me relever trop vite.

Bière…

Pas mon premier choix. Mais tout ce qu’il me proposait d’autre me donnait instantanément envie de vomir. Et j’étais assez sûr d’avoir déjà vidé le contenu de mon estomac. Aucune raison de continuer. A vrai dire, ce n’était pas parce que c’est de l’alcool que j’avais choisi la bière. Mais plus pour l’effet gazeux. J’espérais que celui-ci calmerait mon estomac capricieux. J’aurais donné n’importe quoi pour pouvoir boire un thé noir avec un peu de lait. Mais ce n’est pas le bon moment.

Je tendis la main, attendant patiemment qu’une bière soit placée dans celle-ci. Il n’y avait aucune chance que je me lève de là où j’étais pour me traîner au frigo et me servir moi-même. Ce n’est d’ailleurs que lorsque j’eus prit ma première gorgée de bière que je posait mon regard sur Geralt.

Alice.

Oh le beau gros mensonge… Cependant, vu mon état actuel, est-ce que j’allais vraiment me risquer à lui donner mon vrai prénom ? Je replongeais donc dans l’une de mes nombreuses identités.

Saya Kung

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Je ne m'étais pas trompé. Ce n’était pas tout à fait de la fatigue le problème, au vue de son passage rapide vers l’évier de la cuisine non loin de moi. J’attendais patiemment qu’elle fasse passer son mal et me réponde. J'hochais la tête à ce qu'elle me disait, prenant la première bière qui me tombait sous la main avant de la décapsuler et de lui mettre dans la main.

Donc, elle s’appelait Alice ? Intéressant, il va de soi que je n’avais aucune raison de douter de l’information donnée, pourtant, je cru percevoir une légère augmentation des battements cardiaques. Mais cela devait être mon imagination, ou son état actuel. Je lui souris en répondant :

Et bien enchanté Alice. Je ne me souviens pas qu’Howard m'ait mentionné une Alice, mais bon, il ne me dit pas tout non plus, forcément. Serais-ce indiscret de vous demander quel est votre lien avec lui ? Simple précaution, que je ne sois pas en train de proposer de l’aide à quelqu'un qui c’est en réalité introduit ici. Enfin, même si je doute fortement que ce soit le cas. Les intrus dorment rarement dans le canapé, et c’est encore plus rare de les voir soulager leur mal dans l’évier…

Je détournais mon attention de la rousse quelques instants pour me prendre quelque chose de consistant à me mettre dans l’estomac. J’optais pour un morceaux de pain, du beurre et de la confiture, avant de reprendre :

Je réitère mes excuses, votre ressemblance avec une… Amie est troublante. Je vous proposerais bien un peu à manger, mais je doute que ce soit le bon moment, n’est-ce pas ?

Je glissais mon regard vers elle en terminant de préparer mon repas frugale; essayant de voir si elle commençait à aller mieux au pas, quand même un peu inquiet et surveillant tout changement de santé.

Saya Kung

Geralt & Apolline

Je regardais Geralt fixement. Je le regardais parler. Sans vraiment l’écouter. Il ne semblait jamais s’arrêter de parler. Est-ce que c’était vraiment le genre de personnes avec qui Howard s’associait ? Du genre qui aboie mais ne mord jamais. Non. En réalité, je reconnaissais un peu le style. Beaucoup plus bavard que James, mais habillé comme ça je pouvais voir qu’ils étaient bâti de la même manière. Je détournais le regard pour poser celui-ci sur la porte du placard en face de moi. Prenant une nouvelle gorgée de bière. S’il avait été là, je n’en serais définitivement pas arrivé là. Peut-être que c’était le signe qu’il fallait que j’arrête mes conneries. J'ai eu de la chance jusqu’à maintenant. Mais puisque je bloquais mes pouvoirs avec l’alcool, je ne pouvais me reposer que sur mes capacités de combat pour me défendre. Et se battre en étant sous l’emprise de l’alcool… Ce n’est pas la meilleure idée du monde.

Je suis sa soeur…

Ou quelque chose comme ça… Attrapant le bord de l’îlot central, je me hissais pour me remettre debout. Grimaçant à la vie de son petit déjeuner simple. Ma mère était boulangère, j’avais grandi avec des pâtisseries le matin. Et j’avais continué la tradition maternelle avec ma Buttercup Bakery. De plus, le choix principal de petit déjeuner à la maison restait les pancakes. Bien sûr je n’en avais pas mangé depuis… Un moment…

Qu’est-ce que ça peut vous faire qui je suis ? Est-ce que ça va changer votre vie ? Je ressemble à votre amie, mais je ne suis pas elle. Alors c’est quoi l'intérêt ?

Attrapant ma bière, je contournais à nouveau l'îlot pour aller m’asseoir sur le canapé. Beaucoup plus confortable que le sol. Je découvris cependant un chaton rouler en boule. Un sourire étirait instantanément mes lèvres. Abandonnant ma bière sur la table basse, je tendis lentement la main vers le chaton. Celui-ci releva la tête pour me regarder, sentir ma main et puis reposer sa tête. J’étais surprise que l’appartement soit en si bon état avec un chaton à l’intérieur. Mais puisqu’elle semblait calme, peut-être que ce n’était pas si étonnant que cela. Je m’aventurais donc à caresser doucement son pelage. Allant jusqu’à plonger mes doigts dans sa fourrure.

Salut toi, tu m’as l’air adorable !

Saya Kung

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J’étais en train d’étaler le beurre correctement sur ma tartine quand elle me répondit être la sœur d’Howard. J’arrêtais mon mouvement, jetant un regard en coin à la rouquine. Elle s’appelle Alice et est la soi-disant sœur d’Howard. Hors, cette dernière s’appelle Hope. Cela ne manqua pas de renforcer mon sentiment de méfiance. Je ne fit cependant rien remarquer, reprenant mon tartinage avant de passer à la confiture. J’allais néanmoins la garder davantage à l’œil.

J’hésitais un instant à l’aider à se relever, mais voyant qu’elle s’en sortait bien, et à l'écoute de sa seconde réponse, je m’abstiens de faire quoi que ce soit. C’était évident maintenant. Je me contentais de hausser les épaules en prenant une bouchée de ma tartine. Je me retournais, m’adossant au plan de travail, la suivant du regard alors qu’elle se rendait sur le canapé. Je reprenais une gorgée de mon café pour aider la descente de la tartine, lui répondant :

Il est effectivement évident que tu n’es pas Triss. Pour être honnête, vu ton caractère, tu ressemble plus à Yennefer. Amusant. Ceci étant, Alice, je doute que tu sois la sœur d’Howard. Celle-ci s’appelle Hope après tout. Donc ce que ça peut me faire, c’est que je suis ici aussi pour veiller sur l’appartement quand je ne suis pas d’astreinte en même temps que lui. Je maintiens que je ne pense pas à une menace en vous voyant, mais je n’apprécie pas vraiment qu’on essaye de m’embobiner. Au final, j’aide un ami en étant suspicieux et curieux.

Je finissais rapidement ma tartine, débarrassant ce qui m’avait servi à le préparer, avant de me retourner à nouveau vers elle. Elle souriait en caressant le chaton d’Howard. Je repris :

Justement, cette boule de poil fait partie de mes obligations. Je dois la nourrir et faire sa litière. Et réparer ses dégâts. Elle s’appelle Mistingette au passage.

Je notais que le chaton relevait un peu la tête en entendant son nom, le regardait avant de se rouler à nouveau en boule, ronronnant de plus belle sous les caresses de la demoiselle.

J’affichais un petit sourire en lui disant :

Elle semble vous apprécier. Je vais donc me fier au chaton et ne pas me méfier plus que ça.

Je croisais les bras sur la poitrine, attendant de voir la suite des évènements; même si un petite voix dans ma tête me disait de rester sur mes gardes. Je faisais en sorte de l'ignorer.

Saya Kung

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Mais qu’est-ce qu’il pouvait être chiant celui-là ! Forcément, il fallait qu’Howard soit assez proche de son colocataire pour révéler qu’il à une sœur et que son nom n’est absolument pas Alice. Puisque j’étais tout de même habituée à mentir pour sauver ma peau, je ne répondis rien pour le moment. Je ne réagis même pas. Levant simplement les yeux au ciel en entendant sa logique parfaite. N’importe quoi…

Donc c’est ce qu’Howard à dit ? Je n’existe pas pour lui. Ou peut-être qu’il a juste trop honte de moi pour parler de moi mais pas assez honte pour me donner un endroit ou dormir pour une nuit.

Je me redressais. Abandonnant le chaton alors que j’aurais préféré rester là à lui faire des papouilles. Mais il m’avait agacé. L’armoire à glace était trop malin pour son propre bien. L’imitant, je croisais aussi mes bras sur ma poitrine.

Ce n’est pas parce que vous êtes son colocataire que vous savez absolument tout de sa vie. Sinon vous ne m’auriez pas appelé Triss et vous sauriez exactement qui je suis. Mais vous pouvez dire à Howard de fuck off et me foutre la paix à partir de maintenant. Je n’ai pas besoin de son aide ou de l’aide de qui que ce soit. Je suis une grande fille et je sais me débrouiller toute seule.

Je me détournais pour attraper ma veste qui trainait par terre. Je l’enfilais avant de me diriger vers l’une des portes de la baie vitrée. Posant ma main sur la poignée, je me retournais une dernière fois vers le petit malin de service. Le fusillant du regard. Honnêtement, je m’en fichais complètement de lui ou de ce qu’il m’avait dit. Mais il fallait que je continue dans mon petit jeu d’être offusquée.

Je sais aussi reconnaître quand je ne suis pas voulu quelque part ! Très mauvaise journée à vous !

Mettant un peu de rage dans mon geste, j’ouvris la baie vitrée pour sortir sur le balcon et sans même réfléchir à deux secondes, je fis ce que j’avais fais des centaines de fois pour partir d’un appartement, je passais par dessus la rambarde pour habillement escalader la façade et rejoindre la rue.

Saya Kung

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